Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban, réalisé par Alfonso Cuarón, marque un tournant plus sombre et mature dans la saga du jeune sorcier. Ce troisième opus plonge Harry et ses amis dans une aventure où secrets, menaces et magie se mêlent dans une ambiance plus adulte.
Cuarón apporte une touche visuelle plus sombre et granuleuse, contrastant avec les deux premiers volets plus lumineux de Chris Columbus. L’humour reste présent, notamment grâce aux nouveaux professeurs hauts en couleur et à quelques répliques bien senties, mais l’ensemble gagne en maturité et en complexité.
Harry, Ron et Hermione entament une nouvelle année à Poudlard sous la menace de Sirius Black, un dangereux sorcier évadé d’Azkaban. Alors que Harry découvre de nouveaux secrets sur son passé et sur la véritable identité de Sirius, l’intrigue se densifie avec l’apparition de créatures magiques et d’un mystérieux retourneur de temps.
Le casting s’enrichit de nouveaux professeurs charismatiques : Michael Gambon en Dumbledore, Emma Thompson en Sybil Trelawney et David Thewlis en Lupin. Gary Oldman incarne un Sirius Black inquiétant et complexe. Les personnages principaux gagnent en profondeur, Harry affichant une attitude plus rebelle et Hermione s’affirmant davantage.
Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban séduit par son atmosphère plus adulte, ses personnages approfondis et sa réalisation audacieuse. Même si la formule commence à montrer ses limites, ce troisième film reste un incontournable pour les fans et un jalon important dans l’évolution de la saga.